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... Au début des années 2000 Tappol refait la traversée dans l’autre sens et retrouve les gestes du peintre. D’abord assembleur de journaux, de papiers et d’affiches qu’il coupe, déchire et froisse dans ses collages. Ensuite, tout en gardant beaucoup de matière et le papier en filigrane derrière la couleur, viennent les quais et les ports. 

 

Alger – Marseille – Oran. Et cette combinaison à l’infini renouvelée.

 

En écho à cette question de l’appartenance, Habib Hasnaoui griffonne ses œuvres d’une écriture automatique sibylline. Talisman mystérieux et incompréhensible, il exorcise sa frustration de ne pas maitriser l’écriture arabe. Il écrit une histoire qui n’est que traces, signes et intuitions, comme un hommage à sa mère, à la perplexité de sa mère analphabète face à la lettre, au mot et à la vie qui les anime.

 

 

La peinture de Tappol est revendicative, l’artiste vit son siècle, il en ressent les moindres soubresauts, les moindres spasmes et chacun laisse en lui une fêlure. Il n’est pas dans une quête narcissique et esthétisante, le monde le traverse et jaillit en peinture. Loin d’une complaisante contemplation de ce qui l’entoure, le processus créateur chez cet artiste s’abreuve d’une perpétuelle confrontation au monde.

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